bonnenouvelle
Une histoire vraie : la grâce présidentielle accordée par Abraham Lincoln à Kitt Davie.
Quand finit la grâce
Durant la guerre de Sécession (1861-1865). Un homme inculpé par la justice fédérale était en prison. Son nom était Kitt Davie. Il allait être fusillé. La veille de son exécution, un de ses amis dévoués voulut le sauver et il décida d'aller trouver le président Abraham Lincoln, un chrétien merveilleux. Après des heures de recherche, il parvint au campement du Président Lincoln. Il le rencontra, lui montra l'acte d'accusation de son ami et plaida pour son ami. Il lui dit: "M. Lincoln, je sais que vous êtes un homme bon, un chrétien. Or un homme, qui est mon ami, est inculpé sur ce papier d’avoir transgressé la loi militaire alors qu’il était en service dans l’armée. II n’en avait pas l’intention, mais il est néanmoins coupable. Il ne pensait pas mal faire. Vous êtes le seul homme qui puisse lui sauver la vie. Ne voulez-vous pas, je vous en supplie, lui faire grâce?".
Avec une grande courtoisie, M. Lincoln prit une plume et écrivit tout au travers de l’acte d’accusation (car il n’était pas à son bureau et n’avait pas sous la main de quoi faire un papier avec les sceaux officiels) cette simple phrase: "Je fais grâce à cet homme" et ajouta sa signature: Abraham Lincoln.
Puis, ce fidèle ami parcourut en cheval aussi vite qu’il put le chemin retour jusqu’à la prison où l’homme était détenu. Il arriva juste avant l'aube et il lui cria: "Mon ami, tu es libre, tu es libre! Tiens, voici le nom du Président sur cette feuille. Tu es gracié!".
L’homme lui répondit: "Ne te raille pas de moi, je suis prêt à mourir, car j’ai été condamné à mort. Tu te moques de moi avec ton bout de papier. Si c’était réellement le pardon d’Abraham Lincoln que tu m’apportes, tu aurais un papier officiel avec les sceaux et tout ce qui s’en suit". Il lui répondit: "Mais ceci est le nom du Président! Tu es gracié!". Kitt Davie ne voyait que son acte d'accusation et rien d'autre.
Il déchira la grâce présidentielle. Son ami lui dit " Tu es fou de mépriser la grâce". Mais Kitt Davie lui tourna le dos et ne voulut rien écouter de plus. Le matin suivant, à l’aube, Kitt Davie passa devant le peloton d’exécution.
Or la grâce du Président, avec date et signature, signifiait clairement: Ne tuez pas cette homme et voici qu’un homme fut passé par les armes le jour suivant! Le cas fut porté devant la Haute Cour de Justice. Et voici la décision qui fut promulguée par celle-ci: Une grâce ne devient grâce qu’à la condition d’être REÇUE comme grâce.
Cette histoire vraie illustre le fait que l'on peut refuser la grâce que Dieu nous offre. On peut ne pas croire que
Qu'attendons-nous pour saisir la grâce de Dieu ? Réfléchissons-y mais n'attendons pas trop tard.
Harengs Gratis
Cette histoire vraie s’est déroulée au 20eme Siècle à Londres. Un chrétien de cette ville allait visiter les quartiers pauvres de Londres pour porter secours à quelques familles dans le besoin. Il le faisait régulièrement.
Un jour de marché dans un quartier pauvre, un matin, il remarque un marchand de harengs frais qui n’arrête pas de proclamer « Harengs frais. Prix imbattable » mais sans voir personne venir lui en acheter.
Ce marchand dit alors au chrétien : « C’est étonnant. Vous savez, avoir une si belle marchandise et pas un acheteur ! Voila une heure que je ne vends rien dans ce quartier ! ».
Le chrétien lui répondit : « Les gens d’ici ne peuvent pas acheter vos harengs, ils sont encore trop chers pour eux, même au prix où vous les proposez ».
Le marchand répondit : « Alors monsieur, si c’est comme çà, je vais remporter ma marchandise. Mais quel ennui ! ».
Ce chrétien lui tendit alors un billet de
Le marchand lui demanda à quelle adresse il devait les livrer.
La réponse du chrétien le dérouta. « Allez sur cette petite place prés d’ici et criez de toutes vos forces Harengs gratis ! Qui veut des harengs pour rien ? Et donnez-en trois à toutes les personnes qui viendront en demander. »
Le vendeur vérifia que le billet n’était pas un faux. Le billet était authentique.
Le chrétien lui demanda : « Ca marche ? Les harengs m’appartiennent et j’en fais ce que j’en veux. Mais si vous ne désirez pas faire ce que je vous demande, reprenez-les et rendez-moi mon argent ».
Le marchand dit : « Bien Monsieur, on fera comme vous voudrez ».
Le marchand fit ce que le chrétien lui avait demandé. Une première personne, une vieille dame, passa en refusant l’offre du marchand. Le marchand insista mais la dame ne changea pas d’avis. Il pensa alors « c’est incroyable ! Mais tous ne seront pas comme elle ! ». Il s’approcha d’une enfant en lui disant « Petite, porte-les à ta mère ! prends ces harengs, c’est gratuit » mais elle ne les prit pas.
La matinée se passa et le marchand revient vers midi vers le chrétien pour lui dire : « Ils n’en veulent pas ! Quand vous m’avez payé pour donner mes poissons, j’ai cru que vous étiez un peu fou. Mais je m’aperçois que ces gens le sont encore plus. » Il était découragé.
Le chrétien lui répondit : « Essayez encore ! J’irai avec vous et nous crierons tous les deux ! ».
Ils le firent quelques secondes après. Les personnes que le chrétien avait l’habitude de visiter sortirent en reconnaissant sa voix. Toutes les personnes voulaient du poisson. Très rapidement, il ne resta plus de poissons.
C’est alors que le chrétien donnait les deux derniers poissons que surgit la vielle dame qui avait refusé le poisson au départ.
Elle cria : « Mais pourquoi n’en ai-je pas aussi ? Mes enfants sont affamés comme tous les enfants de ces personnes ! ».
Le marchand répliqua : « Mais monsieur, c’est elle qui les a refusés toute à l’heure ».
Elle répliqua : « Ce n’est pas vrai ! Je ne croyais pas que c’était sérieux ! ».
Le vendeur lui répondit simplement : « Eh bien ! Tant pis pour vous. Il fallait me croire ».
La vielle dame partit sans rien.
Le marchand revient remercier le chrétien et lui dire au revoir.
Certaines personnes sont pires que cette femme. Il faut bien comprendre que
Grâce repoussée
Son jardinier était bien différent. Il ne connaissait qu'un livre : la Bible. Il ne parlait que d'une personne, Jésus. Il avait mis en lui toute sa confiance, l'ayant reçu d'abord comme sauveur, le servant ensuite comme son maître.
La dame tomba malade. Les plus éminents médecins furent appelés. Le cas était grave et l'issue fatale. La riche propriétaire fit appeler ses domestiques pour leur faire ses adieux. Jean arriva le dernier. Lorsqu'il vit sa maîtresse aux portes de la mort, les sanglots l'empêchèrent de parler. Pourtant il avait quelque chose à dire. La dame le comprit et le mit à l'aise.
"- Madame, comme je suis triste de vous voir ainsi ! Mais je voudrais, avec tout le respect que je vous dois, vous demander si vous êtes sauvée ?". Ces paroles firent l'effet d'une bombe tombée dans la chambre. La malade indignée se dressa sur son lit : "- tu connais ma vie, Jean, j'ai toujours fait le bien et mes œuvres témoigneront assez..." Elle retomba sur l'oreiller, épuisée par l'effort qu'elle venait de faire.
"- Mais, Madame, nos meilleures œuvres ne valent rien pour obtenir le pardon de Dieu. Il faut venir à Lui repentant et avec foi comme le brigand sur la croix". Blessée dans son orgueil, la maîtresse arrêta son domestique et s'écria : "- Comme le brigand... Aller à Jésus comme le brigand ? Jamais. J'aime mieux mourir damnée..." Et, retombant sur sa couche, elle rendit le dernier soupir...
Pascal et la grâce
Pascal a fait une rencontre personnelle avec Jésus, le Christ. Voici de quelle façon il exprime le changement qui en résulta :
"Je bénis tous les jours de ma vie mon Rédempteur qui d'un homme plein de faiblesse, de misère, de concupiscence, d'orgueil et d'ambition, en a fait un homme exempt de tous ses maux par la force de sa grâce à laquelle toute la gloire en est due, n'ayant de moi que la misère et l'erreur."
Pensées, Notes personnelles
captif ou libre ?
Captif ou libre ?
L'homme se croit libre mais ne serait-il pas plutôt captif comme l'est un oiseau dans une volière ? Désobéissant à Dieu, il s'est placé sous la domination impitoyable de Satan.
Mais Jésus est venu dans ce monde pour détruire les oeuvres du diable, pour proclamer aux captifs la liberté et aux prisonniers l'ouverture de la prison (Esaïe 61. 1). Se convertir, le recevoir comme Sauveur et Seigneur, n'est rien d'autre qu'un changement de maître. C'est appartenir à un Maître doux et humble, infiniment aimant et qui mérite d'être aimé sans partage (Matthieu 11. 28-30).
L'apôtre Paul et Silas, bien qu'emprisonnés à Philippes, en Macédoine, chantaient et priaient (Actes 16. 23-25). Leur foi triomphait de leurs souffrances. Traversées avec leur Maître, toutes les circonstances de leur vie deviennent source de paix et de joie ; c'est cela, la vraie liberté.
Pourtant, le texte biblique du jour nous invite à ne pas nous laisser asservir à nouveau par l'attrait des richesses, du pouvoir, d'une vie hyperactive, du sexe... Autant de pièges que nous tend Satan qui voudrait bien ruiner, non pas notre âme -- il ne le peut plus -- mais notre vie sur la Terre.
Un secret pour échapper : connaître la grâce de Dieu. «Elle nous forme pour que, ayant renoncé à l'impiété et aux convoitises mondaines, nous vivions dans le présent siècle sobrement, justement et pieusement» (Tite 2. 11-12).
Lire les commentaires textes
Voici une bonne histoire vraie riche en enseignements.
Il faut se pincer pour le croire que Kitt Davie ait refusé la grâce écrite de Lincoln parce que celle-ci se présentait de façon curieuse, pas dans les formes habituelles. Or, parallèlement, la grâce de Dieu se résume simplement à gracier l'homme qui rejette son ancienne conduite fautive. Cette grâce divine suffisamment extraordinaire en soi n'a pas besoin de se draper de tout un ensemble de belles formules, doit frapper directement au coeur de l'homme qui aurait l'image faussée d'un Dieu trop loin sans coeur. Amen !