bonnenouvelle
L'histoire de Ajayi, victime des négriers au 19eme siécle Jun 18, '07 9:42 AM
Deux fois libéré
Un matin d'avril 1822, deux navires de guerre britanniques, chargés de la lutte contre la traite des esclaves, arrêtent un bateau négrier. Dans la cale, 187 captifs sont entassés, amaigris, affamés !
Parmi eux un adolescent, Ajayi, originaire d'un village non loin de la côte du Bénin. Une guerre civile avait éclaté et Ajayi avait dû fuir dans la forêt avec sa mère et ses deux soeurs. Alors qu'il courait, il avait senti une corde tomber sur ses épaules et lui serrer le cou. Il était pris au lasso comme une chèvre sauvage ! Il fut séparé des siens, vendu et revendu plusieurs fois. Désespéré, il tenta deux fois de mettre fin à ses jours, mais Dieu veillait sur celui dont il voulait faire son serviteur.
A présent Ajayi est libre, il peut courir et sauter sans fers aux pieds. Le navire fait voile pour Freetown en Sierra Leone, où les esclaves libérés sont accueillis et instruits. C'est là qu'il devient chrétien. «Environ trois ans après avoir été libéré de l'esclavage des hommes, écrivit-il, je découvris qu'il existe un autre esclavage dont j'étais inconscient, celui du péché et de Satan. Il plut au Seigneur de m'ouvrir le coeur et de me libérer de cette servitude pire que la première».
Quelques années plus tard, Ajayi part comme missionnaire au coeur de l'Afrique et y reste 62 ans. Plus de haine pour ceux qui l'avaient tant fait souffrir ; au contraire une grande compassion et un dévouement sans faille pour ceux qui étaient encore esclaves des hommes et esclaves du péché ! Le Seigneur le reprit à lui à l'âge de 89 ans.
le pardon de la femme de Benjamin, un pasteur noir assassiné
Le pardon
Benjamin, un pasteur noir vivant en Afrique du Sud, ne cessait de dire : «Nous ne devons haïr personne parce que Jésus nous aime tous». On lui répondait : «Toi qui es noir, tu voudrais alors qu'on aime aussi les blancs ?»
Un soir, sa voiture fut arrêtée, on le battit à mort. Ses meurtriers prirent sa Bible et la trempèrent dans son sang. Son fils, âgé de douze ans, parvint à échapper à cet affreux massacre.
Quelques années plus tard, l'épouse de Benjamin et son fils, au cours d'une réunion, donnèrent le témoignage de leur épreuve et des consolations que le Seigneur leur avait prodiguées. Ils conclurent en chantant ce cantique : «Père, pardonne-leur». Les auditeurs écoutaient, fascinés. Quelques personnes demandèrent qu'on prie pour elles. Parmi elles, un homme hésitait. Il paraissait tourmenté. «J'ai besoin de votre Jésus, dit-il. J'ai besoin de pardon... je faisais partie de ceux qui ont tué votre mari».
«Effrayée, je me mis à trembler, raconte la veuve. Que devais-je faire ? Le Seigneur me le montra. Je pris le tueur dans mes bras et je lui dis : Je te pardonne comme Jésus nous a pardonné. Maintenant, tu es mon frère».
Nous ne pouvons qu'admirer la réaction de cette chrétienne ; elle a vraiment suivi de près l'exemple de son Sauveur. Mais nous sommes encore plus émerveillés quand nous pensons aux paroles de Jésus sur la croix : «Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font»
Issue de "la Bonne Semence" 2003
"L'erreur est humaine, le pardon divin." Alexander Pope Extrait de Essai sur la critique
Le frère prodigue de Dwight Moody
Dwight Moody |
Moody, l'évangéliste renommé, évoquait souvent un de ses souvenirs les plus douloureux de son enfance : la fuite de son frère aîné.
Chaque fois qu’on prononçait son nom, il voyait les yeux de se mère se remplir de larmes. Tous les jours, elle attendait une lettre, et jamais aucune nouvelle du fils disparu pour lui apporter la moindre consolation. Elle se réveillait la nuit pour prier : "Mon Dieu ! Sauve mon enfant et ramène-le au foyer". Les années passèrent et la peine de la pauvre mère ne faisait que s’accroître. Un jour, un étranger passa devant la porte de la maison. Il s’arrêta à quelques pas du seuil et de grosses larmes coulèrent sur ses joues. La mère le vit : - C’est mon fils, cria-t-elle. C’est toi, mon fils, viens vite. Viens à moi. L’homme resta immobile puis, entre deux sanglots, il dit : - Non, maman, je ne franchirai le seuil que lorsque tu m’auras pardonné. Mais la mère s’élança vers le fils prodigue et le prit dans ses bras. Elle le pressa sur son cœur et pleura avec lui. |
L'histoire du fils prodigue
Luc 15 (La Bible du Semeur)
11 Puis il poursuivit:
---Un homme avait deux fils.
12 Le plus jeune lui dit: «Mon père, donne-moi ma part d'héritage, celle qui doit me revenir un jour.»
Et le père fit le partage de ses biens entre ses fils.
13 Quelques jours plus tard, le cadet vendit tout ce qu'il avait reçu et s'en alla dans un pays lointain. Là, il gaspilla sa fortune en menant grande vie.
14 Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là et il commença à manquer du nécessaire.
15 Alors il alla se faire embaucher par l'un des propriétaires de la contrée. Celui-ci l'envoya dans les champs garder les porcs[b].
16 Le jeune homme aurait bien voulu apaiser sa faim avec les caroubes[c] que mangeaient les bêtes, mais personne ne lui en donnait.
17 Alors, il se mit à réfléchir sur lui-même et se dit: «Tous les ouvriers de mon père peuvent manger autant qu'ils veulent, alors que moi, je suis ici à mourir de faim!
18 Je vais me mettre en route, j'irai trouver mon père et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre Dieu et contre toi.
19 Je ne mérite plus d'être considéré comme ton fils. Accepte-moi comme l'un de tes ouvriers.»
20 Il se mit donc en route pour se rendre chez son père. Comme il se trouvait encore à une bonne distance de la maison, son père l'aperçut et fut pris d'une profonde piié pour lui. Il courut à la rencontre de son fils, se jeta à son cou et l'embrassa longuement.
21 Le fils lui dit:
«Mon père, j'ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d'être considéré comme ton fils...»
22 Mais le père dit à ses serviteurs:
«Allez vite chercher un habit, le meilleur que vous trouverez, et mettez-le lui; passez-lui une bague au doigt et chaussez-le de sandales.
23 Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le. Nous allons faire un grand festin et nous réjouir,
24 car voici, mon fils était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et je l'ai retrouvé.»
Et ils commencèrent à festoyer dans la joie.
25 Pendant ce temps, le fils aîné travaillait aux champs. Sur le chemin du retour, quand il arriva près de la maison, il entendit de la musique et des danses.
26 Il appela un des serviteurs et lui demanda ce qui se passait.
27 Le garçon lui répondit:
«C'est ton frère qui est de retour. Ton père a tué le veau gras en son honneur parce qu'il l'a retrouvé sain et sauf.»
28 Alors le fils aîné se mit en colère et refusa de franchir le seuil de la maison. Son père sortit et l'invita à entrer.
29 Mais lui répondit:
«Cela fait tant et tant d'années que je suis à ton service; jamais je n'ai désobéi à tes ordres. Et pas une seule fois tu ne m'as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis.
30 Mais quand celui-là revient, «ton fils» qui a mangé ta fortune avec des prostituées, pour lui, tu tues le veau gras!»
31 «Mon enfant, lui dit le père, tu es constamment avec moi, et tous mes biens sont à toi;
32 mais il fallait bien faire une fête et nous réjouir, puisque ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, puisqu'il était perdu et voici qu'il est retrouvé.»
Footnotes:
Le Retour du Fils prodigue
par Govert Flinck, vers 1640
Lire les commentaires textes
Seul Dieu peut rendre libre de tout esclavage ET nous remplir de son amour envers nos ennemis.
Cette évocation de l'esclavage à Satan fait couler des sueurs froides dans le dos : sans le savoir on peut ainsi être conduit à faire des mauvaises actions qui à terme sans être punies par la loi des hommes rayent petit à petit toute trace de morale qu'on a. Faisons attention à garder notre dignité d'homme pour ne pas devenir des barbares tels ces esclavagistes du 19e qui faisaient peu de cas de la vie des noirs sous prétexte qu'ils étaient inférieurs à eux.